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jeudi 7 mars 2024
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Projet Pegasus : 5 faits sur le scandale mondial du logiciel espion israélien

Une enquête sur l'entreprise israélienne NSO publié ce dimanche par le consortium de journalistes Forbidden stories, avec l'aide d'Amnesty International, révèle le scandale mondial du le logiciel espion israélien Pegasus: des journalistes, militants, avocats, défenseurs des droits de l'Homme placés sous surveillance

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« Projet Pegasus » est une enquête sur l’entreprise israélienne NSO publié ce dimanche 18 juillet 2021 par le consortium de journalistes Forbidden stories, avec l’aide d’Amnesty International, révèle le scandale mondial du le logiciel espion israélien Pegasus: des journalistes, militants, avocats, défenseurs des droits de l’Homme placés sous surveillance.

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1 – Qu’est-ce que Pegasus ?

Pegasus est le produit de l’entreprise israélienne NSO Group, c’est un logiciel d’espionnage extrêmement puissant qui s’infiltre à distance dans n’importe quel téléphone portable et smartphone Android ou IOS (iPhone).

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Il peut en aspirer tout le contenu, messages, photos, contacts. Plus encore, il peut prendre le total contrôle de votre appareil : accès à votre caméra, suivi des frappes de votre clavier, écoute et enregistrement de vos appels téléphoniques.

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Qu'est-ce que Pegasus

La liste pourrait encore s’étendre. Une fois installé sur votre téléphone portable, Pegasus peut tout capter, tout surveiller.

À ses débuts, il fallait que l’utilisateur clique sur un lien corrompu. Aujourd’hui, le logiciel peut être installé sans action de la part de la personne visée. Le système est capable d’entrer dans un téléphone de façon totalement invisible, sans aucune aide extérieure.

Il repose sur la détection des failles au sein des applications et logiciels, présents dans tous les smartphones, qu’ils soient IOS (iPhone) ou Android et s’offre un moyen de pouvoir infecter tous les utilisateurs et leurs contacts.

2 – Que révèle l’enquête « Project Pegasus » publiée le 18 juillet 2021 ?

Bien avant l’enquête « Projet Pegasus » , un département de l’université de Toronto nommé Citizen Lab a été à l’origine des révélations sur les utilisations douteuses du logiciel d’espionnage Pegasus en 2016.

En Fait, l’utilisation de ce logiciel était prévu pour lutter contre le terrorisme et les crimes organisés. Citizen Lab spécialiste dans l’analyse des logiciels espions découvre la présence de l’entreprise NSO Group derrière un message suspect envoyé à Ahmed Mansoor, un activiste très critique du régime aux Emirats arabe unis.

D’autres enquêtes ont ensuite sorti l’entreprise israélienne de l’ombre médiatique, et dénoncé Pegasus comme un outil permettant à des gouvernements de placer sous surveillance des avocats, journalistes et opposants politiques.

Plus de 80 journalistes, issus de 17 médias et 11 pays différents, ont notamment mené une investigation nommée « Projet Pegasus » , coordonnée par Forbidden stories avec le soutien technique du Security Lab d’Amnesty International.

Ils ont eu accès à plus 50 000 numéros de téléphone ciblés par les clients de NSO Group : au moins 180 journalistes dans 20 pays différents ont été victimes de Pegasus. En France, plus de 1 000 personnes seraient concernées et ciblées via le Maroc.

De nombreux journalistes du Monde, France Télévisions, France 24, Médiapart, ou encore du Canard Enchaîné ont été mis sous surveillance.

3 – Projet Pegasus : un système mondial d’espionnage de téléphones

Dans l’enquête « Projet Pegasus » on découvre que l’entreprise israélienne NSO Group vend son logiciel espion Pegasus à des États qui s’en prennent à des journalistes, militants, avocats et défenseurs des droits humains.

Sur cette image on peut voir la propagation mondiale du logiciel espion Pegasus.

Sur cette image on peut voir la propagation mondiale du logiciel espion Pegasus

D’après Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International « Le Projet Pegasus montre à quel point le logiciel espion de NSO Group est une arme de choix pour les gouvernements répressifs qui cherchent à réduire au silence les journalistes, à s’en prendre aux militants et à écraser l’opposition, mettant ainsi d’innombrables vies en péril. »

Pegasus se révèle donc une arme numérique utilisée contre des hommes et des femmes aux plus hauts échelons du pouvoir d’une ex-République soviétique ; des dizaines de députés de l’opposition d’un pays africain ; des princes et des princesses, des chefs d’entreprise, quelques milliardaires, des ambassadeurs, des généraux. Et puis, aussi et surtout, des centaines de journalistes, d’avocats, de militants des droits de l’homme.

4 – Qui est NSO Group, l’éditeur du logiciel Pegasus ?

Le business de la surveillance numérique est en plein essor. Parmi les acteurs phares de ce secteur, très discret mais extrêmement rentable, une société israélienne : NSO Group. L’État hébreu est l’un des principaux exportateurs de surveillance dans le monde.

Fondée en 2010 par Niv Carmi, Shalev Hulio et Omri Lavie, NSO Group est aujourd’hui un acteur majeur de l’industrie opaque de la surveillance. Par ailleurs, NSO group embauche des hackers pour s’immiscer dans des failles informatiques afin de les exploiter. En seulement quelques années, la société s’est imposée dans l’industrie de la surveillance numérique.

Sur son site internet, NSO Group précise qu’il «crée des technologies qui aident les agences gouvernementales à prévenir et à enquêter sur le terrorisme et les crises, pour sauver des milliers de vies dans le monde». Or d’après l’enquête « Projet Pegasus », Pegasus est aujourd’hui un outil utilisé beaucoup plus largement pour surveiller d’autres types de cibles.

5 – Pegasus représente-t-il une menace et une violation des droits de l’homme ?

Par ses activités commerciales non contrôlées, l’entreprise israélienne dote plusieurs pays d’outils de surveillance politique potentiellement illégale comme le Maroc, l’Arabie saoudite, l’Inde ou la Hongrie.

En niant ses responsabilités concernant le respect des droits humains dans le cadre de l’usage de ses logiciels, NSO se rend complice de nombreuses violations. Elle contribue ainsi à mettre en grave danger des défenseurs des droits humains comme des journalistes ou des avocats.

« Ce sont des faits extrêmement choquants et, s’ils sont avérés, (qui) sont extrêmement graves », a affirmé le porte-parole du gouvernement français, Gabriel Attal, sur Franceinfo.

« Nous sommes extrêmement attachés à la liberté de la presse, donc c’est très grave d’avoir des manipulations, des techniques qui visent à nuire à la liberté des journalistes, leur liberté d’enquêter, d’informer », a-t-il ajouté. « Il va y avoir évidemment des enquêtes, des éclaircissements qui vont être demandés », a-t-il poursuivi, sans en préciser les modalités.

Sans attendre la réaction diplomatique française, au moins deux médias français, le site d’information Mediapart et l’hebdomadaire satirique Le Canard enchaîné, ont annoncé lundi qu’ils allaient déposer des plaintes à Paris, après des informations indiquant que les téléphones de certains de leurs journalistes ont été espionnés par le Maroc.

Conclusion

Nouvelles révélations choc dans l’industrie de la surveillance numérique : l’enquête « Projet Pegasus » mené par le consortium de journalistes Forbidden stories, avec l’aide d’Amnesty International révèle que l’entreprise israélienne NSO Group qui vend son logiciel espion Pegasus à des États qui s’en prennent à des journalistes, militants, avocats et défenseurs des droits humains.

D’autres informations seront communiqués dans la semaine par Forbidden stories et Amnesty International concernant le logiciel d’espionnage Pegasus.

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